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Bonjour

 

83 ans déjà, bientôt 84, c’est  l’âge auquel mon père nous a quittés pour
tutoyer les anges.

Encore quelques mois et peut-être, sauf imprévu et si tout va bien, je serai

plus vieux que papa, qui sait ?

Cette pensée me fait sourire.

 

C’est long une vie, et c’est pourtant si court, quant on songe à tout ce qu’on

aurait voulu et que l’on n’a pas pu faire.

Je viens d’écouter, lu par Antoine Dulery, ce merveilleux poème de

Jean-Loup Dabadie intitulé « le temps qui reste ». Moi aussi, comme lui,

« je l’aime tant le temps qui reste » … « j’ai pas fini ! » … moi aussi

« je veux parler jusqu’à la fin de ma voix ».

J’ai vécu une vie remplie de rêves, de recherches, d’imagination, d’élucubrations dans tous les domaines.

J’ai exploré avec une curiosité d’aventurier tout ce que la vie m’offrait, à cheval sur deux siècles, à l’issue de deux guerres qui ont ravagé l’Europe et surtout mon pays, tué mon grand-père et privé de mon père, de ma naissance jusqu’à mes presque trois ans.

 

C’est fou de penser que l’octogénaire que je suis et qui a connu les débuts d’une télévision, au format à peine plus grand qu’un cahier d’écolier, peut choisir à présent, depuis son fauteuil et grâce à une télécommande, son émission préférée parmi des centaines de chaines qu’il visionne sur un écran plat gigantesque et mesurant plus d’un mètre de large.

J’ai connu la machine à vapeur et le TGV qui met Paris à deux heures de Lyon. Je suis passé du téléphone en bakélite à cadran au portable niché au fond de ma poche qui non seulement permet de parler à son correspondant, mais nous laisse sans limite échanger des messages et accéder à internet, cet impressionnant réseau d’échanges virtuels qui met le monde à portée de chacun et la connaissance au creux de la main.

Durant ma vie d’architecte, j’ai produit des dessins sur calques tracés au tire-ligne à des projets entièrement conçus sur ordinateur, plans, descriptifs et quantitatifs compris.

Et maintenant, c’est au tour de l’intelligence artificielle de venir au secours de l’éducation, de la santé et plus généralement de la vie quotidienne, avec pour ambition d’améliorer le monde.

Occuper la lune, habiter sur mars, tout cela est, parait-il, pour demain.

 

Au secours, tout va trop vite pour moi.

Face à ce déferlement, j’éprouve un plaisir intense à me plonger dans le passé, à me remémorer les étapes et les instants de ma vie qu’ils soient bons ou mauvais.

 

Je dois à mes proches de laisser la trace de l’homme que j’ai été. Dans ce but, j’ai rédigé le livre de mes souvenirs d’enfance et d’adolescence.

Je veux aussi relater tout ce qui, me passionnant et stimulant mon imagination, à provoqué chez moi recherches et démarches diverses au cours de ces longues années.

Architecte, je ne compte plus les réalisations et les innombrables projets plus ou moins utopiques et souvent non bâtis.

Peintre, j’ai des cartons débordant d’aquarelles qui vieillissent abandonnées. Un certain nombre d’entre elles sont visibles sur le site « ArtMajeur » auquel je suis abonné.

Poète à mes heures, j’ai commis quelques essais sur des sujets qui me touchent.

Collectionneur de timbres, j’ai trouvé intéressant de me pencher sur la vie et l’œuvre de certains personnages célèbres honorés par la Poste Française.

Joueur dans l’âme, j’ai créé plusieurs jeux et j’ai même été jusqu’à créer une société de jeux et jouets.

Amateur de courses hippiques, j’ai passé des milliers d’heures à analyser statistiquement les résultats des réunions sur les grands hippodromes d’Europe.

Comme je l’ai dit et le redis encore, tout m’intéresse et continue à m’intéresser.

C’est pourquoi, puisqu’internet existe, je vais essayer de l’utiliser en créant un « blog » intitulé « Mes châteaux en Espagne et ailleurs ».

J’espère ainsi trouver un public intéressé par ce que j’appelle « mes élucubrations » et avec lequel je pourrai échanger et, pourquoi-pas, trouver des idées et de nouveaux domaines à explorer.

Tout ceci, bien sûr, « pour le temps qui me reste » et en espérant qu’après moi, quelqu’un ou quelqu’une reprendra le flambeau.

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